RPG thème: Zelda

C'était une journée froide d'automne. Les arbres étaient tous dénudés de leurs feuilles, à Hyrule, et la noirceur arrivait rapidement. Les gens rentraient tous chez eux plus tôt, le marché fermant ses portes de bonne heure aussi. Il avait plu ce matin-là, les chemins étaient mouillés et seuls ceux qui possédaient un cheval s'étaient déplacés avant l'évènement déprimant qui, sans que les habitants ne le sachent, les attendait. Les gardes avaient fait leur travail comme à l'habitude, guettant le moindre visiteur qui entrerait au marché, au château, à Kakariko et même à Death Mountain. Aucun d'eux n'avaient prédit le drame qui allait se produire.

Lorsque le soir se présenta, les villageois commencèrent à se rassembler à Kakariko après avoir courut jusqu'au château pour prévenir le Roi de la triste nouvelle. Tous les marchands avaient fermés boutique, même le vendeur de Bombchus et celui du Treasure Chest. Ils étaient même allés ensemble à Kakariko, marchant dans les chemins mouillés qui s'y rendaient. Les femmes se cachaient dans les capes de leur mari. Les enfants en faisaient autant. Une dame tenait son bébé dans ses bras qui pleurait sans cesse. Une autre pleurait et se cachait le visage, accroupie près du puits. Le Roi ne se présenta pas. La princesse Zelda non plus. Tous les gens attendaient leur présence pour les réconforter...

La porte de la maison où Impa et son mari vivaient autrefois avait été défoncée et l'intérieur saccagé, rempli de sang. Un terrible meurtre avait été commis, selon un premier villageois. Un second disait qu'il n'y avait pas qu'un meurtre, mais bien trois meurtres, des corps gisant toujours à l'intérieur. Des gardes s'étaient postés devant la maison pour empêcher les gens d'entrer. Une femme vêtue d'une longue cape noire lui cachant le visage s'en approcha. Elle portait des gants déchirés à l'allure de ceux des pauvres ainsi que des bottes visiblement toutes mouillées. Elle se rapprocha d'un des gardes, puis lui murmura quelque chose à l'oreille. Ce dernier la laissa passer et elle entra dans la maison.

Tout était sombre, aucune chandelle n'était restée allumée. L'humidité flottant dans l'air les avait probablement éteintes. Une odeur de pourriture l'accompagnait. Ses yeux s'habituant à l'obscurité, la jeune femme commença à distinguer à travers le noir une table presque coupée en deux, deux chaises intactes et une autre brisée, par terre. Des bouquins et des pages de ceux-ci étaient éparpillés partout. Elle avança à travers ceux-ci, tentant de les éviter, puis se dirigea vers l'escalier menant à l'étage. Se tenant d'une main contre le mur, elle monta très lentement l'escalier et atteint l'étage. Son pied heurta une patte du lit et son attention se posa sur celui-ci... Il était fendu au milieu, les draps étaient déchirés et... d'après sa vision, ils étaient maculés de sang. Le cœur de la jeune Hylian fit un bond et sa gorge se noua. Elle recula d'un ou deux pas et faillit perdre l'équilibre et tomber dans l'escalier. Elle finit tant bien que mal à descendre celui-ci et à sortir de la maison. Les gardes la regardèrent avec un air maussade. La jeune femme replia sa cape pour être bien sûr qu'on ne la reconnaisse pas et passa à travers les gens qui murmuraient et comméraient entre eux.

Une larme perla sur sa joue, mais elle resta immobile, face au mur extérieur de la maison d'en face, dont elle fixait le bas sans s'en rendre compte. Elle était une des seules personnes à savoir réellement ce qui s'était passé. Des meurtres avaient bien été commis, des corps retrouvés dans la maison d'Agatha et ses parents... On ignorait qui avait commis le crime mais on en connaissait les victimes. Agatha, à l'âge de douze ans, avait été retrouvée morte dans le lit familial, embrochée avec le corps de sa mère par un sceptre décoré du sceau royal. Anju avait découvert les corps et l'avait rapporté au château en paniquant, après avoir prévenu les gardes. Personne n'avait eu le temps de voir ou de savoir ce qui s'était passé. Les gardes avaient tôt fait de cacher les corps sous le plancher, mais certains indiscrets avaient entraperçus quelques sujets à potins. Aucun n'avait mentionné le père qui était parti à cheval la veille pour atteindre Clock Town avant la nuit.

[ Désolée pour les noms en anglais, je trouve ça juste laid en français et j'suis habituée avec ceux en anglais... ]

[ Moi ça ne me dérange pas les noms en anglais, quand ceux en français ne sont pas beaux. ]

J'étais au marché et j'avais entendu entre les branches qu'un meurtre aurait été commis dans le village de Kakariko. Je me suis tout de suite tourné vers la personne en question pour lui demander qui a été assassiné, mais cette personne savait seulement exactement où l'assassinat avait été commis. Je m'y rendit par les toits et j'ai traversé le champ d'Hyrule pour me rendre au village, mais les gardes royaux étaient déjà à la porte de la maison en question à regarder autour d'eux et interdire n'importe quoi. Je restais loin pour analyser la situation et j'ai remarqué que sur un autre mur, celui de la maison d'en face, une personne portant une cape était tournée vers le mur et je voyais selon la forme de la cape que cette personne avait la tête penchée, comme signe de déception. Est-ce qu'il faut que je la console? Ou bien, vais-je inspecter l'intérieur de la maison? Je peux bien faire les deux. Je commence par aller dans la maison. Après avoir sorti, je vais voir la personne portant une cape.

Pour entrer dans la maison, j'ai dû faire le tour de celle-ci et passer par le toit pour entrer dans la porte par le haut. Tout ça, silencieusement à cause de ma mauvaise réputation avec ces gardes stupides. Alors, j'inspectais les lieux et j'ai vu le massacre qui s'est produit à l'intérieur. Tout était à l'envers, comme s'il y avait eu un combat. J'ai monté à l'étage et j'ai remarqué du premier coup d'œil le drap maculé de sang. Je me suis arrêté et je suis descendu pour sortir, mais j'ai oublié le détail de la sortie avec ces gardes. Alors, j'ai attiré leur regard avec un petit « Hé! » et je les ai aveuglé par une noix Deku pour pouvoir sortir et me diriger vers la personne portant une cape. Avant, d'y toucher pour attirer son attention, je me suis dit qu'il serait mieux de me cacher de la vue des gardes et attendre qu'ils m'oublient. Alors, d'un saut je me rendit sur le toit de la maison du crime et j'attendais.

[ Juste de même: j'aime bien le rp au "je", je pensais même en faire autant mais si je fais intervenir d'autres personnages ça va être l'enfer. Et en passant c'est une cape et non un voile, je fais la nuance parce que son corps au complet est caché sous cette cape tandis qu'un voile c'est seulement la tête.]

Hiom ne savait pas qu'aujourd'hui serait une journée sombre pour les villageois de Kakariko. Déjà que sa conjointe l'avait laissé il y a 2 jour de cela, il n'était pas d'humeur à avoir encore du travail sous les bras, surtout quelque chose d'aussi grave. Lorsque Anju vint voir les gardes, Hiom s'attendait à ce qu'elle demande de retrouver ses volailles qui ont tendances à se volatiliser constamment. Il ne se doutait pas en fait que c'était pour annoncer l'atroce meurtre de la petite Agatha et de sa mère, jusqu'à ce qu'on puisse voir son visage terrifié de ce qu'elle avait découverte.

-Allons, allons Mademoiselle Anju, nous allons nous occupé de tous ça...

Hiom savait que ses mots ne la réconforterais pas. Il valait mieux la laisser pleurer toute les larmes qu'elle a dû retenir pour courir jusqu'au poste de la garde civil.

-Je veux que tout les gardes chargés de la surveillance du village de Kakariko se rendent immédiatement sur les lieux du crime, ordonna le Capitaine. Vous veillerai à ce qu'aucun civil n'entre dans la maison du crime. Je vais former une troupe spécial pour enquêter sur l'incident.

-Et qu'allons nous faire de Mademoiselle Anju Capitaine? Osa demander Hiom.

-Nous allons commencer par la questionner, après qu'elle ce soit remise de ce choque. Elle n'est pas vraiment en état de répondre à nos question en se moment... Maintenant, allez tous à vos poste!

-Oui Capitaine!

Il y avait seulement 5 gardes qui étaient chargés de surveiller le village, et Hiom faisait parti de ces gardes.

Lorsqu'ils arrivèrent à cette maison si paisible autrefois, les gardes comprirent pourquoi Anju avait été autant en désarrois. Voir le corps d'une femme et de sa fille traversés tout deux par une arme n'était pas reposant.

-Un sceptre royale?!?

En regardant attentivement, Hiom remarqua se détail qui élevait beaucoup de questionnement. Pourquoi est-ce qu'un membre de la royauté voudrais causé la mort aux villageois de Kakariko? Le motif de ce meurtre l'intriguait énormément... Hiom vint prendre l'arme, mais l'un des autres gardes le surpris.

-Hé, Hiom! On ne touche pas à la scène du crime! Notre travail est de sécuriser l'emplacement et veiller à ce que personne ne rentre. Laisse ce boulot aux enquêteurs.

*Pffff, comme c'est déprimant...* pensa Hiom

Alors Hiom fit ce qu'on lui disait de faire. Tel était le sort des gardes civil de la terre de Hyrule. Au fil de la tournée, seul un villageois causa du tord, un mendiant qui était certain d'une abondante source d'insectes répugnants dans la maison et qui voulait les prendre dieu sait pour quelle raison. Et puis vint une femme portant une cape, si longue qui lui cacha tout à même le visage. Elle chuchota à l'oreille de l'autre garde situé devant la porte de la maison, et celui-ci la laissa passé, comme si de rien n'était. Hiom, bouche-bé, ne put s'empêcher de demander:

-Pourquoi l'as-tu laissé passer?

-Hiom, occupe toi de tes affaires et surveille les lieux plus attentivement, lui répondit le garde sur un ton grave. Moins t'en saura, mieux ça vaudra.

*Quel rabat-joie...* pensa Hiom

Rester debout sans rien faire alors qu'une dame venait d'entrer en ces lieux sans qu'il ne puisse savoir son identité était lassant pour Hiom. Il connaissait tout les villageois de Kakariko, et cette femme ne lui disait rien. Un peu plus tard, Dampé s'approcha de Hiom pour lui demander combien ils avaient trouvé de corps, alors Hiom lui répondit, mais son partenaire de garde ne sembla pas d'accord...

-Hiom! il ne faut pas divulguer les informations pertinentes aux villageois! Tu es chargé que de surveiller les lieux!

-Quoi? Répondit Hiom étonné d'un tel reproche. Mais c'est le fossoyeur! Il veut de toute évidence savoir combien de trou...

-Peu importe! coupa le garde. Les ordres sont les ordres et tu fais ce que l'on te demande, un point c'est tout.

*Je sais pas ce qui me retiens de...*

Dampé avait dégagé pendant la petite dispute... Après tout il savait maintenant ce qu'il voulait. Mais à peine quelque minute après cette petite dispute, Hiom et le garde entendirent un « Hé! » derrière eux. Ils regardèrent et si firent aveugler par un flash étourdissant... *Une noix de Deku*, Hiom en était certain. Lorsque les deux gardes purent de nouveau ouvrir les yeux, il n'y avait plus personne derrière eux.

-Bon sang! s'exclama l'autre garde. Hiom tu restes ici, moi je vais avertir les autre gardes qui surveillent et veiller à la sécurité de la personne à l'intérieur!

Hiom le regarda calmement, puis détourna le regard par terre pour ensuite le regarder de nouveau tout en lui faisant un signe de tête l'approuvant et se mit devant la porte... Quand il entendit le garde monté l'escalier, Hiom regarda les gouttières de la maison et se dit:

*Se sera ma vengeance personnel envers mes coéquipiers*

La jeune femme était perdue dans ses pensées et tentait de comprendre lorsque deux gardes accompagnés de femmes vêtues de blanc arrivèrent avec des sortes de civières, fabriquées avec du bois et de la toile, ainsi que des couvertures. Ils donnèrent l'ordre aux curieux présents de dégager et montèrent l'escalier.

Elle se retourna et releva légèrement la tête pour les suivre du regard. Ils allaient probablement chercher les corps. Elle devait faire sa propre enquête... démêler la vérité et les mensonges et découvrir réellement qui avait été assez sans cœur pour commettre ces meurtres horribles. Bien sûr, le premier sur sa liste de suspects était le père d'Agatha. Il était resté introuvable. Erreur typique d'un criminel qui ne veut pas être découvert: fuir les lieux du crime.

La jeune femme pensa qu'elle devrait peut-être les suivre, pour voir les corps de plus près, mais son cœur sensible réussit à la convaincre de s'abstenir. L'odeur qui circulait dans la maison était déjà assez terrible, celle des corps devrait être insupportable. Elle laissa le travail à ceux qui étaient capables de le faire et se promit d'aller voir Dampé pour l'interroger si quelque chose était suspect avec les corps. D'ailleurs, celui-ci était en train de marcher vers le cimetière. Elle ne l'avait pas vu arriver. En autant qu'il n'ait pas vu l'arme du crime... Au moins, elle était cachée et en sûreté.

Une fois sur le toit, j'ai vu un des gardes s'en aller pour avertir les autres de surveiller la maison. Quelle stupidité! Ils m'ont déjà oublié, c'est sûr. Je regardais où la personne à la cape se situais et j'ai pensé qu'un costume pourrais faire l'affaire pour s'approcher, mais je n'ai pas apporté de costume. Tanpis! Je vais voir la personne en sautant sur l'autre toit et en faisant le contour de cette autre maison. Une fois à côté, j'ai regardé autour de moi pour les gardes et j'ai remarqué qu'ils surveillaient tous la même maison. Quelle stupidité! Sauf pour un garde situé à l'entrée de la maison qui avait quelque chose en particulier. Je n'y portais pas beaucoup attention. Je me suis tourné vers la personne à la cape, je lui ai touché l'épaule doucement et je lui ai dit:

- Puis-je savoir ce qui vous tracasse très chère? Puis-je vous aider?

*Les soeurs du temple du temps...*

Hiom les laissa passées... Elles sont de toute évidence chargées de s'occuper des corps pour la cérémonie à l'église, ainsi que l'enterrement. Il y avait au moins ça de bien à hyrule, chaque habitant peu importe leur position dans la société avait le droit à un enterrement en leur hommage.

Après qu'elles aient montées les escaliers, Hiom fit dégager les villageois curieux. Il remarqua non loin de là la dame que l'autre garde avait laissé passer...

*Il me semblait que mon coéquipié voulait la surveillé pour sa sécurité?*

Elle était avec un homme que Hiom ne pouvait voir que de dos. Hiom essaya tant bien que mal de lire sur les lèvres de la femme, bien qu'il n'est pas été très doué lors de l'apprentissage de cette compétence...

La jeune femme fut surprise lorsque l'homme s'approcha pour lui parler. Elle fit un peu le saut, elle était perdue dans ses pensées... Elle réfléchissait à la situation, à sa position face à celle-ci. L'homme la tira de ses pensées. À cause de sa cape, elle ne pouvait pas voir plus haut que le bout de son nez, et lui de même.

- Puis-je savoir ce qui vous tracasse très chère? Puis-je vous aider?

- Je... heum... *elle prit une grande respiration* Je connaissais les victimes... C'est terrible ce qui s'est produit!

Elle se demanda alors si elle devait feindre une grande tristesse et lui tomber dans les bras, malgré qu'il soit pour le moment un inconnu, mais une larme lui coula sur la joue au bon moment. C'était bien vrai que les meurtres l'attristait, mais elle devait restée rationnelle et se contrôler pour pouvoir découvrir les morceaux manquants au casse-tête que constituait cette affaire pour elle. Elle devait aussi protéger le secret de l'arme.

La jeune femme eut un léger frisson, à cause de l'humidité et du temps un peu froid qui s'en tirait. Elle porta ses mains à ses coudes en relevant légèrement les épaules, puis remarqua les vêtements de celui qui lui avait adressé la parole. C'était un sheikah. Peut-être était-il au courant de certaines choses concernant les meurtres? Peut-être savait-il déjà qui elle était? Elle n'osait pas trop relever la tête pour qu'il voit son visage, au cas où ce ne serait pas le cas. Son status, s'il était découvert, pourrait lui permettre sûrement de lui donner des ordres, mais elle détestait faire cela. Elle admirait les sheikahs.

- Qui êtes-vous? demanda-t-elle poliment, d'une voix un peu saccadée par le sanglot.

[Je commence à me douter de qui est le personnage de Sweet Dreams, mais je suis peut-être en tort. Je vois une seule personne être en lien avec une certaine Impa.]

Alors, cette personne connaissait les victimes, et elle me demanda mon nom. Les gardes royaux sont tout presque partout dans le village, devrais-je lui dire d'une façon très discrète ou juste lui mentir de façon naturelle? Je suis un sheikah, pas un forain. Alors, je lui dit la vérité, mais dans un ton de conversation discrète:

- Mon nom n'a pas beaucoup d'importance. Je me nomme Eclipse, je suis un des protecteurs de la famille royale d'hyrule. Je fais partie des sheikah. Il paraîtrait que leurs gardes ne sont pas assez pour protéger leur château, ça leur prend une deuxième équipe de protection un peu plus intelligente et plus forte.

Après avoir dit ces paroles, j'ai regardé autour de moi si aucun garde ne m'avait repéré. Je ne vois aucun garde s'occupant à autre chose que bloquer une entrée, faire des aller-retour ou faire le tour d'une maison en pensant tout surveiller en même temps. Ensuite, j'en remarque un en particulier derrière qui regarde vers moi et la personne à la cape, mais lui il a l'air un peu plus intelligent et c'est un détail qui me chatouille les pensées, pourquoi quelqu'un comme ça aurait rejoint la garde royale?

[ Voyons ce que ça donne comme réaction avec la garde royale. Au tour à Matthias de répondre Smile

]

[ Héhé j'suis sûre que t'es très proche... mais tu connais pas précisément mon perso c'est clair Wink

... J'aime ça les mystères! ^^ ]

Hiom ne savait pas qui était cette femme, mais le fait qu'elle soit en train de parler avec quelqu'un qu'elle ne connaissait visiblement pas (Hiom le voyait par l'expression de son visage) était une situation qui pouvait être inconfortable pour elle, enfin c'est ce que pensait Hiom.

*Mmmm... et bien je n'ai qu'à me glisser là et demander si tout va bien... Si cette homme lui semble correct, elle répondra positivement, sinon et bien je demenderai à cet homme de la laisser tranquille. Et puis peut-être s'aurais-je me joindre à la conversation, je n'ai rien à faire et je sens que cela risque de devenir intéressant...*

Hiom s'approcha des deux personnes, et demanda à la femme voilée:

-Bonjour, j'espère que je ne me montre pas trop indiscret, mais j'aimerais savoir si tout va bien... *J'espère qu'elle ne me prend pas pour un imbécile qui ne se mêle pas de ses affaires... m'enfin on verra.*

- Mon nom n'a pas beaucoup d'importance. Je me nomme Eclipse, je suis un des protecteurs de la famille royale d'hyrule. Je fais partie des sheikah. Il paraîtrait que leurs gardes ne sont pas assez pour protéger leur château, ça leur prend une deuxième équipe de protection un peu plus intelligente et plus forte.

La mystérieuse femme tenta de se rappeler de ce sheikah. Elle en connaissait plusieurs, mais cette "équipe" de protecteurs s'était agrandie depuis le dernier attentat contre la princesse Zelda et elle ne les connaissait pas tous, lui y compris. De plus, ils travaillaient le plus souvent en solo et étaient tous assez mystérieux. Elle fut surprise de son honnêteté. Elle savait qu'il disait vrai, qu'il était un sheikah et que ce n'était pas quelque imposteur. Elle sentait le bien en lui.

Pour ce qui était de l'intelligence et de la force des gardes, elle était de son avis. Il y en avait, des poids lourds, parmi les gardes, et certains plus futés aussi, mais la plupart du temps le courage leur manquait, contrairement à Link ou à elle-même, sans qu'elle ne possède aucune partie de la Triforce. Les sheikahs aussi, d'ailleurs, n'en possédaient pas, bien qu'ils aient un grand courage et une incroyable agilité. Elle les avait vu à l'œuvre et savait qu'elle n'avait jamais eu à craindre pour sa sûreté lorsque l'un d'eux était présent.

Elle s'apprêta à lui répondre, pensant peut-être l'amener un peu plus loin pour lui demander de l'aide dans son plan, lorsqu'un garde s'approcha d'eux.

- Bonjour, j'espère que je ne me montre pas trop indiscret, mais j'aimerais savoir si tout va bien...

Elle sursauta un peu, ne l'ayant pas vu arriver.

- Oui, tout va bien mon cher, merci à vous, répondit-elle d'une voix plus sûre d'elle qu'à la demande du sheikah.

Elle lui fit un léger sourire sans montrer le reste de son visage. Si les deux hommes voyaient son visage et qu'ils la reconnaissaient, ils l'expédieraient sûrement au château... Du moins, le sheikah serait peut-être plus compréhensif.

Le fait que le garde les avait remarqué donnait moins de chance à la jeune femme de comploter discrètement avec le sheikah...

Le garde s'approche, pourquoi faut-il qu'il vérifie si une conversation est convenable? Il faut qu'il demande si tout va bien et s'il elle dit non je suis dans la merde. Je le vois ouvrir sa bouche et il dit:

-Bonjour, j'espère que je ne me montre pas trop indiscret, mais j'aimerais savoir si tout va bien...

La femme sursauta et répondit au garde que tout va bien. Tout de suite après, je vis le sourire de la femme un peu discret et je pris ça pour un signe. Il fallait que je me charge de ce garde. Alors, je me suis placé derrière le garde et je me préparais à l'endormir d'un coup dans le dos.

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